L’exposition de kimura byol-nathalie lemoine propose un vaste survol des œuvres et des archives de l’artiste, organisées autour d’une chronologie de sa vie. De nombreuses vidéos, employant un large éventail de tons et d’approches, offrent des contrepoints personnels à une histoire documentée des politiques d’adoption internationale ou du programme de réinsertion propagandiste de la Corée du Sud.
Doublures, de Marion Lessard, œuvre qui pourrait paraitre puiser dans le canonique Vertigo d’Hitchcock surtout pour la thématique du double et des vertiges troubles qu’elle suscite, fait plutôt saillir le motif d’un processus artistique quasi télescopique où rien n’est plus plausible que l’invraisemblable et où la notion d’auteur est inlassablement ébranlée.