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Life of a Craphead

Podcast

Texte rédigé par Chris Lee et lu par Kama La Mackarel


Podcast

Éviter les ennuis : une lecture du billet de 100 $ canadien, écrit par Chris Lee et lu par Kama La Mackerel.

Dans le cadre de Dazibao satellite et en complément à l’œuvre d’art publique $100 Bill With South Asian Scientist Added Back In du duo Life of a Craphead, récemment installée, Dazibao est heureux d'offrir un podcast pour accompagner votre balade entre les deux panneaux d’affichage.

Posant un regard critique sur la controverse entourant le billet de 100 $, représenté sur les panneaux d’affichage, ce podcast examine histoire et design pour explorer comment le libéralisme et la légitimité travaillent main dans la main pour sécuriser le pouvoir et les processus coloniaux.

Les panneaux d’affichage sont situés sur les façades du Café Cherrier (3635 Saint-Denis) et du Marché Bonsecours (350, Saint-Paul Est). Rendez vous à l’un ou à l’autre des panneaux où vous pourrez scanner le code QR qui vous mènera directement au podcast sur cette page.

Texte rédigé par Chris Lee

Traduction par Colette Tougas

Lecture par Kama La Mackarel

Son par Marie-Josée Archambault

Ce projet bénéficie du soutien de la Caisse Desjardins du Plateau-Mont-Royal.


Chris Lee est graphiste et éducateur, établi à Buffalo et Brooklyn (NY) ainsi qu’à Toronto (ON). Il est diplômé de l'OCADU (Toronto) et du Sandberg Instituut (Amsterdam). Ses recherches en studio explorent l’intrication entre le graphisme et le pouvoir, les normes et la question de la légitimité. Chris Lee est professeur adjoint à l'Institut Pratt.

Kama La Mackerel est un•e artiste pluridisciplinaire, auteur•ice, éducateur•ice, et médiateur•ice culturelle originaire de l’île Maurice et vivant maintenant à Montréal. Son travail est ancré dans l’exploration de la justice, de l’amour, de la décolonialité, de la guérison corporelle, spirituelle et ancestrale, et de l’émancipation individuelle et collective. Sa pratique inclut des œuvres textiles, visuelles, numériques, poétiques et performatives qui sont à la fois narratives et théoriques, personnelles et politiques. Étant persuadé•e que les pratiques esthétiques ont le pouvoir d’accroitre la résilience et de guérir, et d’agir comme forme de résistance au statu quo, Kama La Mackerel articule une praxis anticoloniale à travers la production culturelle.

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Dazibao remercie les artistes, le Café Cherrier (Alexandre et Jacques Boisseau) et le Marché Bonsecours (Claude Pronovost) pour leur précieuse collaboration ainsi que le Musée d’art urbain pour avoir fait don des panneaux.

Dazibao reçoit l’appui financier du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts de Montréal, du ministère de la Culture et des Communications et de la Ville de Montréal.